Je vais bientôt quitter mon emploi pour bénéficier d’une retraite, comme le dit la formule, bien méritée.
Ce petit billet se voulait surtout une tentative d’explication de ce que je me suis de tout temps imposé comme une sorte de mantra inébranlable : « L’empathie est une force, nous sommes là pour nous entraider, pas pour se faire du mal ! »
À partir de ce constat, il est facile de se construire une vie personnelle et professionnelle qui va, dans la mesure du possible, respecter ce contrat tacite avec soi-même.
Il est aisé de le bâtir, mais il n’est pas toujours commode de maintenir le cap.
Après quinze ans à œuvrer en première ligne, j’imagine avoir toujours eu à cœur d’aider les personnes qui se présentaient à moi et d’écouter leurs petits et grands soucis.
Ce que j’ai désiré extérioriser dans ce dernier billet Linked In ?
La continuité de mes objectifs. Bien entendu, je ne serai plus disponible pour ces personnes, mais je pense peut-être trouver un petit travail de bénévolat pour essayer de rester utile concrètement. D’autre part, le site Mondo Assurdo, que j’ai le plaisir de maintenir, a constamment cherché à exprimer mon parcours d’écriture, loin d’être simple, avec ses questionnements, ses doutes, ses blocages, mais aussi ses moments de joie et de bonheur.
Je l’ai construit comme un carnet de route qui doit permettre à qui le désire, de puiser des solutions, des idées, l’envie de se jeter à corps perdu dans l’écriture.
Mondo Assurdo devient la prolongation de mon mantra.
Pour lier les deux mondes, l’article Linked In et mes bafouilles Mondo Assurdo, je vais, comme pour Bleu d’enfer, partager une autre nouvelle imaginée et développée sur base de mon véritable travail professionnel et de l’émergence de l’IA. Sybille sera donc également disponible sans inscription obligatoire jusqu’au 31 décembre (en fin d’article).
Bonne lecture à tous.
Billet Linked In.
12/2025 : le début de la fin.
Je serai officiellement retraité le 1ᵉʳ mai 2026. Congés et jours fériés calculés, j’en suis à plus ou moins mi-mars.
Les proches me demandent depuis peu ce que je ferai, si je ne vais pas m’ennuyer, comment je vais m’occuper.
Le ressenti le plus criant lors du départ en retraite reste la rupture sociale. Dans mon travail de contact, front-office pour Mutualia, le lien social est présent, primordial. Le terme contact social est tout à fait justifié. L’automatisation grandissante des tâches, l’entrée au pas de charge de l’IA à tous les niveaux semblent rendre le métier obsolète. Que ce soit dans les mutualités, les soins de santé, les banques, les assurances, l’accueil par une personne réelle, compréhensive et empathique reste pour moi essentiel.
J’espère que les décideurs n’oublieront jamais le caractère fondamental du service aux personnes. Je souhaite de tout mon cœur, à l’avenir, lorsque je devrai me présenter à un guichet, bancaire, mutuelliste ou une administration, trouver un interlocuteur compétent. Certainement jamais une IA qui ne parvient pas à interpréter ma demande !
Par conséquent, oui, sans doute, vais-je ressentir un manque de contact dans un premier temps.
Qui me côtoie sait que j’aurai à m’occuper d’un grand jardin, est au courant de mon amour des voyages et du fait que nous avons, mon épouse et moi, de nombreuses envies de découvertes. Ainsi, nous voulons les réaliser tant que la santé nous le permet.
À l’inverse, peu connaissent mon affection pour la littérature, les auteurs et l’écriture dans laquelle j’ai eu l’audace d’enfin plonger, à 63 ans. Il n’est jamais trop tard !
Écrire, c’est s’évader, créer des univers, faire vivre des personnages, les bringuebaler dans des aventures qui les malmènent parfois. Mon premier roman est pratiquement terminé. Parallèlement, j’écris des nouvelles, des histoires plus courtes, condensées, avec le plus souvent un twist final qui, j’ose espérer, retourne le lecteur autant que je me suis amusé à l’imaginer.
Cette entrée en écriture est une découverte et beaucoup ne s’y risquent pas, ne s’y engagent pas, par peur « des autres », parce qu’ils ignorent par où débuter. Depuis les prémices de cette aventure, qui sera sans doute l’une de mes principales occupations de jeune retraité, je décris ce parcours, mes doutes, mes joies, ma méthode (certainement pas la meilleure) : je rédige un blog très subjectif dans une volonté de partage, d’entraide.
J’en reviens au début de ce billet un peu long : partager, procurer un service, aider, répondre à des questionnements légitimes ou surprenants… mon quotidien pour encore quelques mois. Ensuite, je poursuivrai ces idéaux d’une autre manière, pour un autre sujet.
Ce billet sur LinkedIn est assurément le dernier que je dépose, j’ai de nouvelles occupations.
Pour les personnes intéressées par ce parcours d’écriture, vous pouvez découvrir mon petit monde ici : https://mondo-assurdo.be.
Joyeuses fêtes à toutes et tous.

Sybille
Quand la mort de l’empathie est annoncée…
Sybille
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