Enfin…
La relecture-correction est terminée. Cette longue étape, fastidieuse, chronophage et énergivore, est pourtant nécessaire. Je suis persuadé qu’il subsiste de nombreuses erreurs et coquilles, mais les alpha et bêta-lecteurs vont m’aider à traquer celles-ci dans la prochaine phase.
Par ailleurs, je désirais vous exprimer et partager une petite partie des sentiments qui m’émeuvent en cette fin juin.
Pour résumer depuis le début, en février 2024, alité en raison d’une méchante infection pulmonaire, je décide de réaliser un vieux rêve : entamer la rédaction d’un roman. Conscient de ma propre insignifiance, je ne cherchais rien de plus que le plaisir d’écrire à propos d’un monde fictif. Un univers et des personnalités qui ont pris forme dans mon esprit au travers de mes lectures et mes séances de visionnage de films et séries.
Seulement, voilà… Vient un moment où l’on se prend au jeu, où l’on imagine des visages, puis l’on s’attache à ses personnages, gentils ou grands vilains !

Je me suis informé, j’ai étudié quelques techniques, organisé mon travail, découvert les erreurs à éviter. Surtout, surtout, j’ai décidé de ne jamais me prendre la tête et oser penser que j’étais devenu un écrivain.
Tout cela, je l’ai et je vais encore le détailler sur cet espace, coincé à mi-chemin entre le retour d’expérience et un exutoire proche de la confession intime. Au fil de l’aventure, je reste persuadé que je serai de plus en plus souvent assailli par le doute, la désillusion, l’abattement, mais aussi par de belles joies et je l’espère de grands bonheurs. En ce sens, vous partager tout cela demeure, vis-à-vis de ma personnalité habituellement introvertie quant à mes sentiments, une réelle confession intime.
Seize mois plus tard, je termine la première relecture de mon manuscrit.
56 373 mots, 341 352 caractères tout droit sortis de mon cerveau régulièrement en ébullition. Ils ont donné vie à Sarah, Georg, Fidelia et les autres ; en écrivant le mot « Fin », j’étais presque triste de les laisser s’éloigner (pour le moment ?).
J’en suis arrivé à l’étape de l’impression du brouillon à remettre avec beaucoup de plaisir et un peu d’appréhension, à ma chère alpha-lectrice.
Je vais alors attendre son retour, ses remarques et ses Post-its…
Dans le même laps de temps, deux nouvelles ont déjà été publiées sur le site et la suivante prend forme dans ma petite tête. Vous pouvez y accéder gratuitement ici : https://mondo-assurdo.be/des-ecrits-en-partage/ en vous inscrivant sur le blog.
Le blog est par ailleurs une extension de mon manuscrit. J’y ai déposé des documents qui permettent de comprendre l’univers du récit. Cette « anticipation plausible » débute dans un futur plus ou moins proche, mais totalement bouleversé par le climat, ce qui a forcé les gouvernements à revoir notre manière de vivre… Comment en sommes-nous arrivés là ? Tout cela est explicité sous forme d’extraits de presse et autres dossiers « interdits ». Tout pareil, inscrivez-vous pour accéder à ces documents ici : https://mondo-assurdo.be/le-monde-de-lemballement/.
Bref, l’excitation est à son comble. Je suis maintenant à la recherche de deux lecteurs ou lectrices bêta qui m’aideront à rectifier le texte. Ensuite, je me tournerai vers une correctrice ou un correcteur professionnel pour terminer le travail. N’hésitez pas à vous proposer si cela vous intéresse.
Je désirais surtout, par ce petit message positif, donner l’envie aux personnes indécises, de se lancer, d’oser. L’esprit est infini, doté d’une puissance extraordinaire et, essentiellement, il vous est propre ; personne ne peut vous l’enlever. Laissez-vous porter, croyez en vous et écrivez. Pas par vanité, pas dans le but de séduire autrui, encore moins pour obtenir une reconnaissance individuelle. Faites-le pour vous-même. Vous en sortirez épanoui.
Et si d’aventure, un jour peut-être, vous êtes publié, à petite ou grande échelle, par une maison d’édition ou par vous-même en auto-édition, qu’importe, ce ne sera que du bonus.