Besoin de souffler.
La relecture de « L’Emballement », les corrections, la réécriture et les ajouts, tout est passionnant, mais extrêmement chronophage et parfois épuisant.
Le roman est en perpétuel mouvement, de nouvelles perspectives apparaissent, des personnages évoluent. D’autre part, je m’attache surtout à développer les descriptions que le premier jet n’aborde pas nécessairement.
Lors de l’écriture instinctive, primitive, les situations, les protagonistes, les dialogues se couchent rapidement, violemment sur le papier. Des mots bruts de décoffrage.
La relecture permet tout d’abord de relever les erreurs de langage et d’orthographe, les contradictions dans la ligne du temps également. Ensuite, j’affine la description des personnages. Enfin, je consulte des photographies, des écrits qui proviennent de différentes sources à propos des lieux que j’envisageais dans mon esprit afin de pouvoir en exprimer une description au plus près de mon imaginaire.
C’est passionnant !
C’est aussi éprouvant, et après une plongée en apnée dans quinze chapitres sur quarante, un besoin de souffler, de respirer autre chose s’est fait sentir.
Dream in blue.

Avant d’entrer de plain-pied dans « L’Emballement, je nageais déjà en eaux profondes avec la novella « Les yeux bleus », dont la rédaction avait commencé quelque temps plus tôt. Un récit autobiographique, une sorte de défouloir qui me permettait de tourner, pas une page, mais un long paragraphe de ma vie (disponible ici). Rédiger cet exutoire m’a donné l’envie de plus, m’a ouvert les portes du roman à venir. Ce texte fit germer l’idée de focaliser plusieurs écrits autour de ce bleu pour élaborer quatre autres nouvelles.
Le besoin de souffler m’a donc renvoyé non pas dans le bleu du ciel, l’hiver est toujours bien présent, mais vers ce projet qui ne portait pas encore de dénomination.
J’avais déjà griffonné les lignes directrices des quatre chroniques restantes ; elles affichent un titre, alors que je n’ai pas encore rédigé le texte, et que le sujet de chacune est arrêté. Ayant bien à l’esprit ces différentes histoires, l’intitulé général m’est apparu avec assez d’évidence : « Bleu n’est pas la couleur du paradis ».
Blue Life.
Je suis donc en processus de création pour Blue Life, une nouvelle qui développera le thème du multivers, des mondes virtuels et de leurs dérives. Je suis à ce point enthousiaste à l’idée d’entamer la rédaction que je ne pouvais attendre plus longtemps pour vous en faire part. Blue Life devrait rapidement rallier « Les yeux bleus » et sera aussi disponible à la lecture, gratuitement bien sûr, aux personnes inscrites sur le blog. J’annoncerai son accessibilité dès qu’elle viendra rejoindre sa grande sœur. Pour patienter, un petit extrait du 1ᵉʳ jet en rédaction :
À bientôt pour de nouvelles aventures !